Hello !
C’est parti pour mes apprentissages et réflexions en vrac de la semaine.
Au programme :
La matrice de la délégation
Les 9 règles de la communication
Les 5 applications qui ont changé ma vie
Risque vs. sécurité
La clé de la rétention client
Salarié vs. entrepreneur
Prendre une bonne décision
Aisance vs. compétence.
1) Mon équipe ne savait pas comment identifier les tâches à déléguer, éliminer ou prioriser. Idem pour les entrepreneurs que nous accompagnons.
La matrice d’Eisenhower n’y faisant rien, j’ai mis au point la mienne :
2) J’ai noté, à chaud, les neuf règles cruciales, selon moi, pour communiquer de manière optimale :
Veiller à la bonne symétrie de l’information.
Dans la même idée, prendre le soin de verbaliser toute information que l’on juge nécessaire. A fortiori celles que l’on considère comme évidentes ou allant de soi.
Soigner la formulation de ses propos avec un soin proportionnel au potentiel de mésinterprétation de son interlocuteur.
Donner à son interlocuteur un niveau d’indulgence proportionnel à celui du point 2.
Partir du principe fondamental que chaque parole prononcée au sein de l’échange est bienveillante. Si le doute persiste, demander à l’interlocuteur de préciser ou de reformuler.
Si l’interlocuteur reçoit une de nos paroles comme malveillante, lui rappeler le point 2 et reformuler son propos. Si le malentendu persiste, l’interroger sur son ressenti quant au propos bloquant.
Donner un cadre à l’échange : un objectif commun, des règles de conduite, plusieurs issues possibles et un rôle précis attribué à chaque participant.
Poser autant de questions que nécessaire. La qualité d’une affirmation est tendanciellement proportionnelle au nombre d’interrogations qui l’ont précédée.
Être au fait de ses propres biais cognitifs et de ceux de son interlocuteur. Les plus courants : biais de confirmation, biais d’ancrage, dévaluation réactive, biais d’auto-complaisance, erreur fondamental d’attribution, réalisme naïf et biais de négativité.
(Je mettrai cette liste à jour au fil du temps.)
3) Si je devais lister les cinq applications qui m’ont le plus changé la vie cette dernière année :
YouTube, à condition de s’abonner aux bonnes chaînes et de ne pas succomber aux Shorts.
AppBlock, pour désactiver les applications distrayantes et limiter mon temps d’écran.
Alarmy, pour ne plus jamais louper un réveil.
FatSecret, pour compter mes calories/macros.
Pacer, pour compter mes pas.
4) Ne pas confondre décision/action risquée et décision/action non-sécuritaire :
Comportement risqué : sauter de l’avion avec un parachute qui a x% de ne pas s’ouvrir.
Comportement non-sécuritaire : sauter de l’avion sans parachute.
5) La rétention client est un pilier névralgique de n’importe quelle entreprise.
La satisfaction client en est une composante-clé.
Elle est un continuum entre 2 éléments :
L’expérience client
La valeur intrinsèque délivrée par le produit.
Le meilleur moyen de maximiser la satisfaction client le plus tôt possible : mettre les potards à fond dès le début de la collaboration. On appelle ça le “Wow Effect”, ou “Aha! moment”.
Pour le maximiser :
Identifie le job-to-be-done de tes utilisateurs (l’action qu’ils cherchent à accomplir avec ton produit) en leur parlant aussi souvent que possible.
Diminue au maximum ton Time-to-Value (le temps que ton produit met pour délivrer la valeur promise).
Soigne ton onboarding avec obsession (NB. un bon onboarding n’est pas un onboarding qui donne toutes les infos, mais qui, au contraire, accompagne le client dans la réalisation de sa première action à forte valeur ajoutée).
6) L’immense majorité des entrepreneurs réfléchissent en salariés.
D’une part, car ils vivent dans l’illusion d’un n+1 fantôme, croyant qu’un supérieur va leur dicter la marche à suivre et leurs priorités. Résultat : ils n’avancent pas, car dans l’attente permanente d’une validation, approbation ou autorisation d’une hiérarchie dont ils sont désormais à la tête.
D’autre part, car leur pensée est en stock au lieu d’être en flux. Chaque action est un livrable voué à recevoir l’approbation ou la réprimande du n+1 fantôme, au lieu d’être vue comme une partie d’un flot continu de tentatives et d’expériences.
Première étape quand on débute en entrepreneuriat : faire sa mue.
7) Une bonne décision est toujours inconfortable, car elle est :
suffisamment ambitieuse
suffisamment renseignée pour nous avoir instruit sur ses risques sous-jacents.
Une décision confortable est généralement soit trop peu ambitieuse, soit trop tardive.
8) Un des pires fléaux est de confondre aisance et compétence.
Je peux être très à l’aise dans la réalisation d’une tâche car je l’ai répété un grand nombre de fois, et pourtant très mauvais car je n’ai jamais mis en place de méthode viable de progression, axée sur des métriques concrètes.
C’est tout pour cette semaine.
– Benoît 🌱🌳
Pour me soutenir :